A l’initiative de notre association ADEP France Vietnam,

magnifique soirée au café-librairie « la Part de l’Ange » de Portiragnes.

 

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Accueillie par Robert RENAU, Président de l'ADEP,

Mme Tran To Nga est présentée à Thierry GUICHARD,

en présence de notre secrétaire Marie BALAYE.

 

 

 

 

 

 

 Ce mercredi 30 novembre, un public nombreux se pressait pour accueillir notre invitée.

55 personnes !

Plus une seule place disponible, certaines personnes debout, pour découvrir le déroulement de sa vie.

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               Son livre autobiographique

        a été présenté par Thierry GUICHARD

              avec beaucoup d'émotion.

 

 

 

 

 

                                                      Dans l’assistance, une écoute attentive, respectueuse, émue.

 

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Dans le même temps, un grand moment de convivialité,tous attablés devant un verre de vin,

dégustant qui une bruschetta,qui une ardoise de charcuterie et fromage, apportées par Hélène !

 

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      9 Femme hors du commun, combattante sur la 

      Piste Ho Chi Minh, Tran To Nga, grâce à sa

      double nationalité franco-vietnamienne, s’est

      lancée dans un combat de « Titans » contre  

      les grandes entreprises pétrochimiques

      qui ont produit l’Agent Orange,

      ce défoliant terrible utilisé par les Américains

      pendant la guerre au Vietnam.

 

 

 

 Ce dernier combat, elle veut le gagner, pour faire jurisprudence et aider ainsi les millions d’hommes, de femmes, d’enfants qui souffrent aujourd’hui des conséquences de ces épandages.Plus de 40 ans après la fin de la guerre, des générations de Vietnamiens meurent frappés par « la pluie chimique », les sols sont contaminés, les nappes phréatiques polluées.

Cette soirée exceptionnelle a permis à chacun de mesurer l’ampleur de l’horreur perpétrée.

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 L'ADEP France Vietnam,

solidaire de ce combat magnifique,

lui a offert un chèque de 1000€

pour participer aux frais du procès.

 

 

 

 

 

 

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   En fin de soirée, Tran To Nga a pu dédicacer les 29 livres vendus.

 

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 L’ADEP remercie chaleureusement tous les participants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Américains ont déversé massivement sur tout le Vietnam toutes sortes de produits chimiques et particulièrement un défoliant contenant de la dioxine appelé « Agent Orange » car les fûts dans lesquels il se trouvait étaient de couleur orange ! 

C’est un poison mortel très nocif qui décime encore, 40 ans après la fin de la guerre, des familles entières.

L’ADEP France Vietnam ne pouvait pas rester insensible aux appels d’hommes et de femmes impliqués dans la lutte contre ce fléau. Une soirée particulière a donc été organisée le 26 mars 2010 avec la projection du film « La guerre qui ne finit pas » et la présence au débat de M. Bouny, de Madame Tran To Nga, de Mme Phuong, M.Gunter et de M.Quang.

Tous ces intervenants ont parlé des millions de victimes de la dioxine qui vivent et souffrent encore. Ils ont dénoncé avec force et émotion un crime contre l’humanité. Ils nous ont permis de mesurer la dramatique situation dans laquelle se trouve plongé le Vietnam tout entier.

Dans chaque famille touchée par la venue d’un enfant handicapé, les difficultés se multiplient : manque de moyens financiers pour l’achat des quelques médicaments qui soulagent, manque de structures d’accueil, impossibilité de laisser les enfants en garde ou à la maison pour aller travailler…

Les sols sont dangereusement pollués sans espoir de décontamination puisque la dioxine est un produit « très stable ». Il pénètre les sédiments, pollue les nappes phréatiques, imprègne la végétation, contamine la chaîne alimentaire ; les mamans atteintes, propagent la maladie en allaitant leur bébé !...Ce qui se passe au Vietnam porte le nom de génocide.

Les séquelles médicales sont nombreuses : cancers multiples, problèmes cardiaques, maladies génétiques, handicaps psychomoteurs, traumatismes psychologiques qui isolent les familles d’où une impossible socialisation.

Et maintenant, la 3° génération ! Le mal semble encore plus dévastateur et des lignées de famille sont rayées sans appel : pas de descendance possible. Ils sont condamnés à disparaître. Les nombreux points chauds, non décontaminés, sont autant de foyers qui réinjectent le poison létal par la faune, la flore, l’eau…aux nouvelles générations. Constat terrible.

Ce drame touche aussi près de 60 000 américains et leur descendance, des familles entières du Laos et du Cambodge, des anciens combattants du Vietnam en Corée du Sud, en Nouvelle Zélande, en Australie et en Thaïlande.

Nous devons mener un combat sans faille, aux côtés de toutes les victimes vietnamiennes pour que les dirigeants du gouvernement des Etats-Unis, les membres de l’administration américaine, toutes les firmes qui ont fabriqué l’Agent Orange utilisé au Vietnam de 1961 à 1971, reconnaissent l’horreur perpétrée et prennent leur responsabilité envers le peuple vietnamien.

Cette lutte pour l’information est nécessaire pour prévenir contre toute utilisation des armes chimiques n’importe où dans le monde.

 

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